JOURNAL DE BORD d'une « écrivailleuse » hystérique

Journal de bord précédant chaque post-chapitre du roman « Entre Temps ».  Ce journal fait état du contexte dans lequel est survenue l'idée-défit d'accoucher d'un livre complet en un temps record, celui du confinement Covid-19. Il décrit l'aventure de son écriture et fait quotidiennement état du ressenti de l'auteure, de ses émotions, de la technique de rédaction et de structuration des chapitres, des personnages et de leur évolution, des recherches scientifiques, officielles ou médiatiques enrichissant la narration. Ce journal de bord raconte également la création du blog « Entre Temps », son implémentation quotidienne, sa visibilité et son référencement (quasi nuls pour le moment ;-) ), son marketting (peu probant à l'instant «T» ;-) )...  Avec de l'humour en plus, si possible, ça ne fait pas de mal !

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2020-05-07

J – 30 : « Kyrie pour la planète »

07 mai 2020 Bureau-Bibliothèque – Domicile familial - 19h04

Aujourd’hui, la colère ne m’a pas quittée, la boule au ventre non plus. Et ce soir, j’ai pleuré. Beaucoup pleuré. Mon âme est dévastée par l’inconséquence humaine, par le manque de conscience, et de vigilance ; par le peu de cas que font les uns et les autres de leur propre progéniture, à qui, c’est à présent une certitude, beaucoup feront dorénavant un enfer sur terre. Pauvres enfants… J’ai mal pour eux, et pour le monde que les adultes vont leur léguer. Un bien cynique héritage, plus sordide qu’autre chose.

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2020-05-09

J – 28 : « Retour à l’anormal »

 

09 mai 2020 Bureau-bibliothèque – Domicile familial – 11h30

Jamais épreuve ne m’aura causé autant de difficultés à maintenir le cap. Le 07 mai aura eu son lot de souffrances terrienne et citoyenne, malheureusement bien inutiles. Je reste pourtant convaincue d’avoir eu raison de les exprimer, tout en regrettant de l’avoir fait. À moins de payer un médecin suffisamment exercé au tri, lâcher son mal être dans la nature revient à vider le contenu de son sac poubelle sur la tête d’inconnus. C’est incongru, et malvenu. Je m’étais jurée de ne plus faire cela, et l’avais promis à mes lecteurs. Peine perdue. La bête à cornes qui m’habite a conservé la main sur mon territoire.

Le grincement de mes dents s’ajoute au bruit sec des touches de mon clavier, que j’active avec frénésie. La contrariété accroît le phénomène. La chambre-bureau et l’imposante surface boisée me servant de table d’activités viennent de m’être interdits. La reprise de l’activité professionnelle de mon mari nécessite un plan de travail suffisamment spacieux pour accueillir trois ordinateurs et leur batterie de câbles et de prises en tout genre. L’ingénierie informatique ne fait pas de compromis, surtout en distanciel.

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2020-05-12

J – 25 : Quand le « monde d’après » tire sa révérence

12 mai 2020 16h15

Première partie du chapitre quatorze : check ! Seconde partie : en phase de relecture et d’élagage avant postage, histoire de le rendre plus digeste. Le roman prends corps, doucement mais sûrement. Le concret devient palpable, le nombre de pages cumulées en attestent. Le nombre de chapitres complémentaires aussi. Encore faut-il que la qualité du texte qu’elles renferment soient dignes d’être lues et digérées sans que le lecteur fasse une overdose d’alambiqué, de maladroit ou de pompeux. Ce dont je doute parfois, à la relecture.

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